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    Meldung

    Titel

    Histoire de la Kufa

    Theme

    FL'ESCH Back

    Contributeur

    Mateusz

    Year

    2000

    Beschreiwung

    Histoire des luttes et des mouvements qui ont fait émerger la KUFA Transcription: C'est, comme te dis, un centre culturel assez extraordinaire ici au Luxembourg, car on doit dire que c'est le seul centre culturel qui a été créé d’une volonté populaire et pas d'une volonté politique. Puis, tous les autres centres culturels ici au Luxembourg ont été ouverts, car il y avait soit le gouvernement luxembourgeois, soit des communes, soit des ministères qui se sont dits « Oui on doit ouvrir cet endroit ou cet endroit-là. » Et la KUFA, c'est le seul endroit dans les années 1980 où il y avait vraiment des jeunes artistes qui ont squatté le lieu en 1981-1982. Ils se sont battus jusqu'en 1996 pour que ce lieu reste et devienne un centre culturel. Auparavant, c'était un abattoir, c'était l'abattoir municipal qui a fermé en 1969, alors il y avait 2 ans où il n'y avait pas beaucoup qui se passait ici. Il y avait tout d'abord un groupe du Lycée de Garçon d'Esch, groupe de théâtre d'Ed Mardolt, qui a joué une pièce dans la petite salle d'aujourd'hui. À l'époque, c'était - qu'est ce qu'il y avait dans la petite salle ? - je pense que c'était l'entrepôt pour les bêtes qui étaient déjà mortes. Les étudiants, les élèves, qu'est-ce qu'ils ont fait? D'abord, c'était vraiment d'enlever le sang des murs et du sol. Pour vraiment, on doit voir cette image-là, il y avait vraiment des jeunes de quinze, seize ou dix-sept ans ici avec leur prof qui nettoient d'abord le sang et puis font leur pièce de théâtre dans cette salle de l'abattoir, ce qui n'était pas du tout normal au Luxembourg. La culture se passait dans les deux grands théâtres qu'on avait et c'était tout. Après le temps, il y avait d'autres groupes qui sont venus comme des groupes de musique, groupes d'art et de beaux-arts. On squattait le lieu un peu aussi en parallèle, il y avait parfois des groupes qui n'ont pas vraiment eu de contact l'un avec l'autre. Et oui, ils se sont battus dans des différentes étapes avec la ville d'Esch pour rester ici. Ils ont eu de la chance, car ils avaient la Ville qui voulait faire une vente aux enchères ici de la KUFA. Et il y a personne qui ne se trouvait pour l'acheter. Peut-être aussi, car il y avait déjà les squattistes et gauchistes et personne ne voulait avoir des problèmes, c'était le moment où vraiment, il y avait l'espoir que ça pourrait rester. Mais il y avait aussi quelques années après une compagnie d'essence qui voulait ouvrir une station d'essence ici. Là il y avait aussi des vraies démonstrations, ils ont bloqué la rue de Luxembourg ici pour des heures et on doit savoir qu'à l'époque il n'y avait pas encore toutes les connexions, c'était vraiment la connexion principale Luxembourg-Esch qui était bloquée pour des heures. Vraiment, ils ont bloqué un après. Ils ont fait ça avec des médias et avec RTL, on a encore des vidéos de l'époque dans nos archives. Ils ont fait des démonstrations ponctuelles, une fois, ils étaient au théâtre d'Esch et ils ont aussi squatté le théâtre d'Esch après une représentation. Je pense qu'ils n'ont pas laissé sortir les gens ou quelque chose comme ça. Puis, ils étaient avant le ministère de la culture, je pense, à Luxembourg Ville, c'était à l'époque où il y avait la discussion de la rénovation de la KUFA, c'était le Mudam qui était construit. Je ne sais plus combien de millions le Mudam a coûté. Mais les personnes qui ont squatté, ils ont eu un slogan et le slogan, c'était : « 1 pourcent du Pei Musée - car n'il y avait pas encore le nom Mudam - pour la KUFA » et ils voulaient 1 pourcent de ces millions pour rénover la KUFA. C'était très créatif comment ils ont fait leurs actions de proteste. Je pense qu'à la fin, cette créativité, c'était un peu aussi ce qu'on connaît un peu d'aujourd’hui : les actions politiques un peu de sorte « happening » qui ont fait déjà dans les années 1980 et 1990, et voilà, c'était vraiment de la pression « bottom up ». Comme j'ai dit, ça commençait 1981-1982 et c'est fini en 1996 en signant la convention avec la ville d'Esch et le ministère de la culture et entre temps, c'était un squat toléré par la Ville.
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    Zoumaachen

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